Parmi les diverses formes de mobilité comme la mobilité géographique ou professionnelle, la mobilité sociale est une mobilité intergénérationnelle. Elle est observée par des tables de mobilité qui relient la PCS des hommes ou des femmes de 30 à 59 ans avec la PCS d’un de leur parent. Ainsi peuvent être déterminées des mobilités horizontales sans changement de PCS ou des mobilités verticales qu’elles soient ascendantes ou descendantes. La mobilité descendante met en évidence un phénomène de déclassement, alors que les mobilités ascendantes sont souvent désignées sous le terme « d’ascenseur social ».
Les trajectoires de mobilité sont différentes selon le sexe. Les femmes connaissent davantage une mobilité ascendante que les hommes, mais aussi une plus forte reproduction sociale pour les femmes issues des catégories populaires.
Cependant, si la mobilité observée est forte, il ne faut pas pour autant en conclure trop rapidement à une plus forte égalité des chances. En effet, une partie de la mobilité est structurelle, c’est-à-dire mécaniquement engendrée par l’évolution de la structure socioprofessionnelle.
La mobilité sociale, en déclin, ne dit rien de la fluidité sociale qui est une mobilité relative qui se mesure avec des odds ratio. Cette dernière a tendance à augmenter, même si aujourd’hui il est bien plus difficile pour un fils d’ouvrier non qualifié de devenir cadre plutôt qu’ouvrier par rapport à un fils de cadre.
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